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lequabel
Description du blog :
Serge Beyer, journaliste scrutant les choses et les âmes pour les redessiner avec des mots...
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
07.07.2007
Dernière mise à jour :
24.03.2011

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BARS EN TRANS DE RENNES / ACTE IV

BARS EN TRANS DE RENNES / ACTE IV

Publié le 07/12/2008 à 12:00 par lequabel
BARS EN TRANS DE RENNES / ACTE IV


Le happening du jour c’est le défilé des jeunes en colère car ils veulent un espace pour leur grande rave-party en marge des Trans Musicales, qui, cette année, n'a pas eu lieu. 0rganisé par un collectif de sound-systems, c’est donc un défilé techno qui parade dans la ville, bien encadré par la police (sur les dents) ! On parle de 2 500 teufeurs. Beaucoup de déguisements, des ballons, des fleurs, des slogans comme «La fête est un droit, laissez-nous vivre !». C’est festif, ça danse. Les organisateurs réclament «une place pour la culture free à Rennes, l'ouverture d'un dialogue concernant le off des Trans». Pas d’affrontement, tout se déroule bien et les habitants s’informent…

A la nuit tombée, retour aux Bars. « La Contrescarpe », salle en sous-sol à poutres apparentes, affiche un look travaillé et a décoré sa scène de dessins qui baignent dans une lumière blanche (celle qui vous fait les dents d’une blancheur éclatante). Le problème, c’est qu’encore une fois, il n’y a aucuns lights sur scène et les artistes sont dans un crépuscule franchement scandaleux pour le spectateur ! On se demande comment un festival de cette ampleur n’exige pas deux spots de lumière minimum par scène !

Asyl chante « J’aime les choses qui font désordre », mais ça n’est pas d’eux que viendra le chaos. Leur rock rebelle si frais il y a quelques années s’est fané et on nage dans les réminiscences Rolling Stones, Téléphone… les textes en moins.

On se fait refouler du « Dejazet », puis de « La Place ». Complet. On ne tente même pas le « 1929 », le pire de tous ! Alors on se faufile pendant un changement de plateau, profitant que les accros soient obligés de sortir noircir leurs poumons pour se placer devant la scène ou Miss ex-AS Dragon va officier sous son prénom : Natasha. Quand elle arrive, entre le matos et ses quatre musiciens, niveau place, il ne lui reste qu’à peine de quoi bouger les pieds. Elle se démène cependant comme si de rien n’était, monte sur les retours, s’assoit par terre… Hélas, même si elle a toujours une belle présence, une voix intéressante, ça ne suffit pas pour palier un groupe peu convaincant, une musique pop-rock (composée avec Benjamin Lebeau, The Film / The Shoes) sans grande originalité (Les Prototypes sont déjà passés par là), un manque flagrant de mise en place (elle oublie notamment ses paroles) et un son déplorable dans la salle (qui fait que beaucoup se demandent encore en quelle langue elle pouvait bien chanter). Bref, un coup d’épée dans l’eau ; on attendra que ça mûrisse.

Au « Sambre », coup de bol, un show vient de finir, on peut donc rentrer pour voir Wine, post-folk bluesy atmosphérique mené par une chanteuse aux mélopées langoureuses qui évoque par moments Marianne Faithfull. Ils sont six sur scène (un record, un exploit !) et le public est aux anges, conquis par ces sombres tensions, qui ne déplairaient pas à un certain Bashung… Belle façon de conclure quatre jours intenses.

Dans les rues, ça chante, ça danse, ça hurle, ça boit, ça fait du tamtam avec les poubelles. L’alcool a fait son office sur beaucoup. Demain ça sera dur, mais demain c’est dimanche, et ici et maintenant, c’est encore la fête !


Plus de photos ici : www.myspace.com/longueurdondes